Sous l'objectif!

lundi 18 octobre 2010

Balle perdu Mme. Lortie

Pour une société saine et des leaders intelligents!: Marche mondiale des femmes: On a assez étiré l'éla...

Ce qui arriva, devait arriver. Je bouille. Au moment même où je vous écris, mon bureau de travail tremble sous les touches tapées chaque quart de seconde. Je vous avais paru sans doute peu animé, voir ennuyant, dans mes premiers billets, mais croyez-moi je suis en beau C****** ! Effectivement, les cours de publicité sociétale m’ont permis de voir l'endos de la médaille, qui se trame, dans la propagande et politicailleries digne d'une déchéance profonde de la pensée collective. Cette pensée soutenue par l’opinion publique est honteuse et anime des débats qui n’ont pas lieu d’être. Cette publicité déployée, dans le cadre d'une stratégie venant de la marche mondial des femmes, est effectivement très forte et elle peut-être questionnée. Là, où je m'insurge, outre la publicité en soi, c’est qu’on en fait une dualité, un débat gauche droite.
Je vous éviterai de donner mon opinion sur les motivations de ces guerres et la capacité de ces hommes à comprendre pourquoi ils font la guerre. Je vous partagerai, encore moins, mon opinion sur Harper et les campagnes de recrutement faites à même nos écoles secondaires. La question de la déchéance de notre statut Canadien reviendra sous peu.
Pour ce qui est du Marketing Social, c'est faire beaucoup avec peu. Pousser les débats et les messages de façon à marquer, afin de se dénicher une place dans le quotidien des gens. Peu de messages provoquent la réflexion et les débats au sein de notre société. Cette publicité, à mon sens, éveil deux questions: Pourquoi acceptons-nous que la propagande gagne nos classes de cours pour encourager un patriotisme propageant la démocratie au nom de l'exploitation des ressources naturelles? Pourquoi les femmes acceptent de faire des enfants, pour en faire de la chair à canon? Je me demande pourquoi la journaliste, Marie-Claude Lortie part sur une dérape. Elle critique la position de La Fédération des Femmes du Québec, par rapport à la situation des inégalités sociales pour les femmes, en réduisant la campagne à un dévouement aveugle envers le parti d'Amir Khadir, Québec Solidaire. Tout ce qui encourage les inégalités, provient du désir de l’homme d’acquérir davantage de richesse et de pouvoir.
Extrait du Devoir, 9 0ctobre 2010 :
Explication de La FFQ: tout ce qui encourage le capitalisme encourage les inégalités sociales et la mauvaise redistribution de la richesse, et donc nuit aux femmes, car elles sont surreprésentées dans les classes défavorisées. En d’autres mots, pour défendre les femmes, on ne peut que prôner un modèle socialiste. En cette transformation politique, si l’on en juge les priorités de La FFQ, a préséance sur le reste. Tant pis pour toutes ces femmes chefs d’entreprise à la recherche de profits et autres traîtres ayant une analyse différente de la transformation des rapports inégalitaires.
Un capitalisme bien développé, tel le suggère Adam Smith, doit être régularisé par des hommes fondamentalement bons, avides de pouvoir et ayant à l’esprit le bien commun.
On peut ne pas aimer l'axe de la publicité comme les moyens qu'elle a utilisés. Par contre, même si la publicité sociétale dans ce cas-ci choque, elle ne doit pas devenir un débat gauche droite, dans lequel encore une fois de trop, on réduit le débat, à la gauche et à la droite, se permettant du même coup, d’écorcher ceux qui militent pour que l’homme soit davantage avide de pouvoir.
Ensuite, elle nous dit que La Fédération supporte Amir Khadir et se colle au parti Québec Solidaire. Chaque jour des articles nous parlent de la mauvaise gauche qui râle. Le problème est le juste milieu. Je ne connais pas les moyens pour ces campagnes, ni les objectifs qu'ils s'étaient fixés préalablement. De là, à faire de la conspiration, j'en ai plein le dos! Le problème est, que les femmes comme les hommes, vivent des situations difficiles. Ce que rapporte la journaliste est vrai, la campagne n'aborde pas certaines problématiques chez les femmes. Par contre, le fait que l'on recrute des enfants pour faire la guerre, que les mères de ce monde ne souhaitent jamais voir un enfant mourir, est définitivement un angle pertinent. Notre armée et nos positions à l'international nous amènent à devoir se défendre et répondre de nos prises de positions, voilà ce qui est inquiétant pour certaines femmes.

En aucun temps, je me suis senti choqué. La classe de femmes dirigeantes dont parle Mme. Lortie, sont sûrement des anciennes diplômées du HEC, travaillant maintenant pour les divisions parallèles à Power Corporation, car appuyer la guerre actuelle qui se livre au Moyen-Orient, c'est affirmer que, nous, Canadiens, détenons la vérité et jouissons pleinement de tous nos droits. Nous avons même le droit de s'accaparer des ressources étrangères au nom du progrès. Si je continue, je ne m'arrêterai jamais plus. Au lieu de critiquer la publicité sociétale et la marche des femmes, Mme. Lortie devrait s'attaquer à ceux et celles pour qui, la justice, l'égalité et la paix ne sont que des concepts théoriques qui nuisent à leur cheminement économique!
Effectivement, au lieu de parler de la situation des femmes et de l’impact de la publicité, nous discutons de la gauche et de la droite. La Marche Mondiale des Femmes a réussi l’objectif de faire parler.
Évidemment, le plus grand problème de la gauche est de vouloir défendre l'indéfendable mais cela n’a rien à voir avec la publicité de cause.
Qui a dit que la publicité sociétale ne faisait pas jaser?

3 commentaires:

  1. Je comprends votre fébrilité, votre réaction... mais que faites-vous de la limite de 250 mots exigée par article?

    RépondreSupprimer
  2. Bon. Tout un blog! Beaucoup d'émotions ici. Textes généralement trop longs (2/3), mais beaucoup d'enthousiasme. Écrit parfois tellement vite que c'est un peu déstructuré, difficile à suivre. Et il y a beaucoup de fautes. Il suffit d'un peu mieux canaliser tout cet enthousiasme pour faire de meilleures communications... mais j'aime mieux l'enthousiasme que la passivité!

    8/10

    RépondreSupprimer
  3. Ouais oups! En effet, j'ai écrit rapidement, mais je croyais que le texte devait être prêt pour une date plus tôt. Par contre, j'apprécie vos remarques, venant de vous c'est flatteur. Je tenterai, avec le temps, de mettre de l'ordre dans cette boîte de cogitation!

    RépondreSupprimer